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 journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne

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shepdav LBT
julobo
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julobo

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MessageSujet: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyMar 2 Mai à 22:10

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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyMar 2 Mai à 22:37

Une dernière nuit avant de quitter la fête
Les teuffeurs ont profité de la musique toute la journée de dimanche et toute la nuit. Je passe ces dernières heures auprès de ceux qui m’ont accueilli dans leur milieu : le collectif Teknomad et Médecin du Monde.(02/05/2006)





Record officiel : à 9 heures, dimanche matin, plus de 80 000 personnes ont été recensées. La fête bat son plein mais déjà une file de voitures emprunte la sortie : selon une estimation de la gendarmerie, dimanche en fin d’après-midi, entre 20 et 25 OOO personnes étaient en train de quitter le site. Les sonos n’ont toujours pas fait de pose, même si les volumes s’abaissent un peu en journée. Au fil des heures, les teuffeurs endormis reprennent leurs esprits, et la fête. En début de soirée, je m’accorde avec Médecin du Monde (MdM) pour suivre une équipe lors d’une maraude nocturne. Je retourne vers le stand du sound system Teknomad, j’y ai pris mes habitudes ; les responsables m’accueillent, me conseillent, m’expliquent ce monde que je découvre depuis jeudi.

Le début de soirée est plutôt calme, mais les sonos commencent à monter les volumes et les teuffeurs se rassemblent. La nuit tombe, elle sera encore fraîche. Les chiffres annoncés ravivent les collectifs qui sont heureux d’avoir prouvé une nouvelle fois que le mouvement ne s’essouffle pas. Vers 21 heures, le bar de Teknomad est pris d’assaut.Je propose de l’aide et me retrouve à servir bières, cocas, eau, et répondre à toute sorte de questions : "Où on se trouve ici ?" me demande une jeune teuffeuse en me tendant un plan distribué par la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports du Cher. "Est-ce que je peux prendre cette affiche pour me faire un poster dans ma chambre ?" m’interroge un jeune homme coiffé d’une flasque rouge à pois blancs, si bien que de dos, on dirait un champignon.

Jauger l’état des teuffeurs
22 heures, je dois rejoindre la maraude de Médecin du Monde. Mickaël, pompier, et Pierrick, infirmier psychiatrique, m’intègrent à leur équipe. Munis d’une lampe torche et d’une radio en liaison avec le camp de MdM, nous partons et nous écartons des axes principaux pour s’enfoncer dans la nuit. Il est parfois difficile de distinguer les personnes allongées des sacs-poubelles qui s’entassent un peu partout sur le site. Premier arrêt. Mickaël et Pierrick s’approchent d’un teuffeur étalé sur le dos. Ils lui parlent, lui demande s’il les entend. Pas de réponse.Pierrick soulève les paupières du jeune homme, tandis que Mickaël le secoue légèrement. Brusquement, le teuffeur repousse la main de l’infirmier. "Tout va bien, il dort", m’indique Mickaël.

Durant les trois quarts d’heure de ronde, seules des personnes au sommeil profond seront repérées : "Hier (dans la nuit de samedi à dimanche, ndlr), il y a eu beaucoup plus d’intervention lors des maraudes. On n’arrêtait pas." Un jeune homme les interpelle : "Excusez- moi, mon copain se sent pas très bien, vous pourriez venir le voir ?" "Il est conscient ?", demande aussitôt le pompier. Il l’est, mais n’a pas dormi depuis deux jours. L’infirmier indique le site de Médecin du monde et propose à l’individu d’y accompagner son ami. "S’il avait été inconscient, on y serait allé aussitôt.Mais on ne peut pas aller voir le moindre teuffeur qui, bien souvent, est juste bourré", me précise-t-il. 22h45, fin de la maraude. Aucune urgence, mais c’est parfois vers la fin du Teknival, quand les organismes sont fatigués, que les problèmes les plus sérieux peuvent arriver. Il faudra rester vigilant jusqu’au bout.

Un grand final
Je retourne chez Teknomad. Le stand fait le plein. Sabri, l’un des responsables du collectif, vient me chercher avec deux autres personnes. "Tu vas nous aider à sécuriser un périmètre devant le mur d’enceinte." Le collectif a prévu une petite surprise pour les teuffeurs présents : un feu d’artifice va être tiré. Je me retrouve au coin d’un carré délimité par une bande de chantier. Au-dessus des enceintes, il y a déjà un système pyrotechnique qui crache des flammes : elles éclairent quelques secondes les centaines de danseurs amassés à quelques mètres des 70 000 watts. L’artificier allume ses fusées : les teuffeurs lèvent la tête, tendent les bras vers le ciel et crient tous à la vue du spectacle. Sabri est heureux, il vient d’offrir un vrai son et lumière à son public.

3 heures. Comme prévu, le froid est au rendez-vous, le thermomètre flirte avec les 0°C. Je m’apprête à aller me coucher quand on me présente Jerry Lee. Trente-quatre ans, dont quinze passées dans le milieu de la teuf, elle est connue et reconnue dans le monde de la techno. Elle a notamment réussi à fédérer tous les sons de Bretagne. Les autres Régions la sollicitent pour profiter de son expérience. "Je ne mixe pas, mais je me suis passionnée pour ce milieu. J’essaie de faire comprendre aux gars qu’il faut d’abord s’organiser au niveau régional, puis au niveau national, si on veut pérenniser le mouvement. On a beaucoup de travail à faire. Il faut qu’on rééduque notre public, notamment au niveau de la propreté des sites. Beaucoup ne sont pas là pour la musique mais juste pour se défoncer. C’est devenu une mode", m’explique l’ancienne punk, aujourd’hui maman de deux jeunes enfants. Il est 4 heures, je commence à avoir les oreilles fatiguées. Je vais me coucher.
Les teuffeurs lèvent le camp

Ce matin (lundi), le camp s’est déjà beaucoup vidé. Les sound systems démontent leurs enceintes et leurs stands ; d’aucuns continuent à alimenter le site en décibels. Officiellement, la musique doit s’arrêter à midi. En début d’après-midi, on percevait encore quelques basses persistantes. Selon les sources officielles, à 10 heures, il restait 50 000 teuffeurs. Le flot de véhicules s’évacuait à une vitesse estimée de 100 voitures par heures. C’est l’heure des premiers bilans sérieux : dix overdoses, dont trois graves, deux arrêts cardiaques rattrapés, aucun décès. Mais tout le monde attend que le site soit désert pour confirmer définitivement ces chiffres. Petit à petit, le village de Chavannes va retrouver son calme… Il était temps, certains habitants en ont marre.

Pour les teuffeurs, c’est l’heure de reprendre la route. Les gendarmes, nombreux, font régulièrement souffler les conducteurs dans l’éthylotest. Sur la route, un jeune homme me demande une cigarette : "C’est pour ma copine, elle stresse un peu." Son amie est un peu agitée, elle a du mal à respirer. "Une connaissance m’a proposé une ligne de speed, et en fait c’était de la Kétamine… Du coup ça me fait flipper. J’essaye de me maîtriser." Je lui indique le site de MdM : "Non mais là il faut qu’on rentre à Tour", me répond le jeune homme. "C’est terminé, je ne mettrais plus les pieds dans un Teknival", m’indique la teuffeuse, avant de monter dans sa voiture. Le véhicule s’éloigne. Dernière image surréaliste pour clore mon premier Teknival.
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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyMar 2 Mai à 22:37

Drogues en pagaille et nuit glaciale
La température a chuté en dessous de zéro. Bravant le froid, les teuffeurs ont poursuivi la fête toute la nuit. Seule ombre au tableau : de nombreux dealers parsèment le champ à la recherche de clients.(01/05/2006)





Cette nuit (entre samedi et dimanche), le Teknival a pris une toute autre dimension. Selon plusieurs sources concordantes, un pic à 70 000 personnes aurait été enregistré. L’ambiance est à son comble. Les teuffeurs qui arrivent encore trouvent tant bien que mal un bout d’herbe pour garer leur voiture, si possible non loin d’un sound system. Une ville s’est montée dans les champs. Les sonos poussées au maximum de leur volume crachent leurs décibels sans interruption. Parfois, ce sont entre 500 et 1000 personnes qui se trouvent rassemblées devant un mur d’enceinte. Les premiers coups de fatigue se font sentir chez celles arrivées jeudi et vendredi : certaines, dormant presque debout, s’accrochent aux enceintes pour profiter encore de la fête avant, probablement, de trouver un coin pour se reposer. Les stands de nourriture sont pris d’assaut, les barbecues tournent à plein régime et ne s’arrêteront pas de la nuit, sauf en cas de pénurie de pain. Le petit supermarché et la boulangerie de Châteauneuf, à 4 kilomètres du site, ont du mal à fournir les quantités nécessaires, et ce malgré les précautions prises par la préfecture qui leur a demandé de prévoir. "Ca fait déjà trois fois aujourd’hui qu’on se ravitaille en pain", m’expliquait dans l’après-midi de samedi le responsable d’un stand de sandwiches.

Au regard de l’importance du rassemblement, le site demeure relativement propre : des milliers de sacs poubelles sont mis à la disposition des teuffeurs. Les stands en proposent à leurs clients et demandent à chacun d’en distribuer autour d’eux. Je remarque également des personnes qui ramassent spontanément certains déchets pour les regrouper. La zone d’autonomie temporaire (ZAT) fonctionne à peu près. Le peu de toilettes chimiques installés ne désemplit pas. Dans les champs de colza, ou derrière un buisson, d’aucuns trouvent un peu d’intimité pour faire leurs besoins. Les trois points d’eau potable disposés aux extrémités du site permettent de remplir les bidons, de se débarbouiller succinctement.

Supermarché des drogues
En quelques heures cette nuit, la fête est aussi devenue un vrai supermarché de la drogue. Impossible de rater les petits groupes de dealers qui proposent à peu près tout ce qui existe sur le marché : speed, ecstasy, cocaïne, résine de cannabis, LSD, etc. Ouvertement, certains s’installent près d’un stand éclairé, déballent leurs marchandises aux vues de tous. "Ca me saoule, m’indique un membre de Teknomad, l’un des 200 sound systems présents. C’est le genre de problèmes inhérents à tout mouvement important. Mais que faire ?" Selon les journaux locaux, la police aurait saisi 7,5 kilos de résine de cannabis, 3,5 kilos d’herbe, 2 kilos de cocaïne et plus de 5 500 cachets d’ecstasy. Je croise aussi beaucoup de groupes de jeunes en train d’aspirer par la bouche le contenu de ballons gonflables : ci et là traînent sur le sol des capsules de gaz pour recharger les bouteilles de crème Chantilly. Dérivé de son utilisation principale pour être inhalé, le gaz agit comme une drogue.

Malgré cet afflue de produits stupéfiants, Médecin du monde passe une nuit à peu près calme. Pas de cas graves (les journaux locaux de dimanche matin indiquent dix overdoses, je n’ai pas eu la confirmation), juste quelques bobos et quelques personnes dans un état éthylique avancé. Me rendant sur le campement de l’association, en début de soirée samedi, je remarque un jeune homme debout, nu, une couverture écossaise sur le dos. Hagard, la mine pâle, les yeux vitreux soulignés par de profonds cernes violets, il ne semble pas au mieux de sa forme. Deux membres de Médecin du monde, dont Frédérique Dorgoul, l’une des psychiatres du site, lui parlent tout en lui frictionnant doucement le dos. L’un des responsables de la mission m’explique qu’elles le rassurent : le teuffeur a pris un acide, il est en pleine "descente" (les effets du produits commencent à s’estomper). Il est amené en zone d’apaisement où il va pouvoir reprendre ses esprits sous la surveillance débonnaire de l’association.

Vers 3 heures du matin, en retournant à ma voiture pour me coucher, je croise régulièrement des teuffeurs qui jonchent le sol. Personne ne s’en inquiète, c’est légion. Chaque fois, je me demande si je dois intervenir. Un médecin de l’association me conseillait un peu plus tôt de juste m’approcher et de tenter de cerner l’état de la personne, notamment par son teint. "Parles lui avant de le toucher, il peut parfois avoir une réaction inattendue. Si tu as un doute, essais de voir s’il respire." Ceux que je croise me semblent endormis. Il fait très froid : le thermomètre est descendu en dessous de 0°C, du givre commence à apparaître sur les vitres des voitures. Sur la petite route qui traverse le camp et qui relie Chavannes à Châteauneuf, deux teuffeurs que je distingue à peine m’interpellent : "Excuse moi, tu sais où se trouve le sound system Playmac ?" Je lui réponds que non, que j’ai passé un bon moment vers Teknomad et que c’était pas mal : "Trop cool ! Teknomad assure de toute manière ! Merci et bonne teuf !" Ce matin (dimanche), j’ouvre ma portière et découvre un teuffeur allongé le long de ma voiture, la tête appuyée contre ma roue avant. La nuit a été glaciale. Médecin du monde a dû fournir tout son stock de couvertures. Il est 8 h 30, la teuf continue, les sons ne s’arrêtent pas et, parmi ceux qui dorment, d’autres dansent, imperturbables.

Michaël Pauron
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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyDim 7 Mai à 12:58

80 000 milles tete! je sai pas ou il ls a vue mais surement pas a chavanne!!!
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dooms63

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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyJeu 18 Mai à 16:01

lol! c clair je sais pas ou ils les ont vu ces 80000 cheppers drunken drunken drunken mais pas dans le cher
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rules

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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyJeu 18 Mai à 16:30

Rappelle toi ton premier tekos, c'est dur de se repérer, quand on plus on fait pas la différence entre tel ou tel mur, rajoute à ça le faite que tous les shepper se ressemble un peu dans la nuit, une fois que t'as fais une dizaine de fois le tour du tekos en comptant tout le monde 3,4 fois à chaque fois que tu rajoutes un peu de marge pour les dizaines de millier de personnes caché en train de prendre des traces ... tu peux arriver à 80.000 pers .... et puis bon le berry ils on tellement l'habitude ke 1 000 10 000 100 000 Personne y a pas grande différence, et puis y vont pas faire la une de tous leur journeaux pour 10 000 pers...
Après je n'y était pas à chavanne mais quand t'écoutes les chiffres sur chaque tekos, c'est un peu la surenchère ....
Dans un domaine un peu plus grave je vous conseille le livre l'opinion ça se travaille qui parle du traitement de la guerre du kossovo par les médias, on y apprend notemment qu'alors que les médias parlaient de 500,000 Mort (2 fois la population de clermont tués en quelques mois) et de génocide, les enquêteur indépendant n'ont réussit malgrés leurs effort qu'à prouver que 5.000 morts (c'est pas que je cautionne non plus mais ça fait quand même une différence).
(vous pouvez bien me rappeler que je suis tomber dans le panneau des chiens, mais qui n'y a jamais cru)
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luce




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MessageSujet: Re: journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne   journale de bord d un journaliste au tekos de chavanne EmptyVen 19 Mai à 10:33

perso,je sais pas si on était 80.000....et ça m'étonnerait mais quand mêmeje suis bien sûre que même en ayant gigotté 4 fois autour du tekos j'ai pas tout vu! Laughing
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